Ce matin, en allant chercher mon guide du routard dans ma voiture, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris ...
Non, je vous rassure, ce n'était pas une prune, même si j'ai déjà expérimenté la chose ici, mais cela est une autre histoire ... C'était en fait, le programme de la fête de la musique à Bilbao.
Ce soir, j'ai donc pu écouter de la musique argentine, dont du tango, juste au coin de ma rue. Au passage, on remarquera la coupe de cheveux de l'accordéoniste, qui lui sied à merveille, ainsi que l'air inspiré du guitariste.
Ensuite, je suis passé au delà de la ria pour écouter au fil de ma pérégrination, des percussions, un quartet de jazz en impro, de la musique traditionnelle basque avec biniou local et compagnie, de la musique classique plus une chorale et enfin du rock. Inutile de dire que cela a rempli ma soirée. Sur ce, je vous quitte car mon petit lit douillet m'attend.
Ca s'annonçait comme une journée plage, mais en fait je me suis aperçu qu'aujourd'hui c'est la fête de la musique. Du coup, j'ai déambulé dans le casco viejo ou je n'ai cependant pas entendu grand chose. Selon le programme, ça va monter en puissance à partir de 17h mais à l'heure ou je vous écris, j'entend déja les groupes qui répètent sur la scène du Guggenheim. Ca promet !
Comme dans tous bateaux chics, un peu d'inox, ca brille et ca fait class ! Du coup, Ivan a décider de mettre une pièce d'inox à la pointe avant, afin de cacher les jonctions entre les différentes surfaces. Ca donne un truc courbé et plier un peu dans tous les sens qu'est pas piqué des vers. Alors, devinez qui se tape ça à dessiner sous Autocad ?
Pour ce qui est de Bilbao, je viens de déguster une succulente tourte à la Saint-Jacques dans une petite fête au milieu d'une place ou des musiciens traditionnels jouaient. En bref, Tranquille.
Aujourd'hui, seuls les menuisiers roumains travaillaient sur le chantier. En trois jours, j'ai bien sympathisé avec Marcelini et Cornel qui m'appellent désormais Gucci ! Pour résumer la construction nautique à la roumaine, on pourrait dire que l'époxy à remplacer la Jaja et le cloueur, la Makita. Résultat, mes petites mains ont passé une bonne partie de la journée à retirer des pointes. Et le constat qui en ressort est que cela est plus difficile dans le Wengé que dans le Sapelli ... Ah, et aussi que ça donne mal au mains !
Pour finir, comme vous avez été gentils, je vous montre la bête.
Après quelques galères pour trouver le chantier naval, qui soit dit en passant est vraiment bien planqué, j'ai fait la connaissance des 3 menuisiers roumains et du mécanicien marocain. Ivan, le patron, n'étant pas là, je n'ai pas fait grand chose de la journée mais j'ai eu le droit à une visite intégrale du bateau en cour de construction. Le chantier est vraiment minuscule avec du matériel rudimentaire mais le résultat qui en sort est assez magique.
À midi, ou plutôt à treize heure puisqu'ici tout est décalé d'une heure, dégustation de una tortilla de patatas dans un petit resto non loin du chantier. Le repas complet m'a repu et ce soir je n'ai toujours pas faim.
Cherkaoui le mécano est déja devenu un pote ... puiqu'il parle français. ;-) Après avoir bu un café avec lui en fin d'aprem, je suis parti en direction du casco viejo. C'est la vielle ville de Bilbao avec la cathédrale, les ruelles piétonnes ... Le quartier est vraiment joli et surtout bien animé.
Premier post pour vous dire que je suis bien arrivé à Bilbao ce dimanche. La Pépèremobile a tenue le choc et s'est même payée le luxe de fêter ses 120 000 Km. J'en profite pour remercier chaleureusement mon petit Panda, ainsi que maman & papa Panda, qui m'ont gentiment hébergé la nuit dernière dans la bambouseraie de Châtellerault. Enfin, ça ressemble plus à la maison de Robin des bois, alias Kévin Cosner, au milieu de sa plantation de douglas. J'ai trouvé un appart pas trop moche en colloc, avec des proprios encore moins moches, pour ne pas dire très mignonnes. ;-) Ce soir, petit tour dans Bilbao et la première impression c'est que ça l'air assez sympa.