Face au élans d'enthousiasme de mes amis américains et néo-zélandais pour les fast-foods, je ne pouvais laisser de coté cette part de la gastronomie espagnole, qui en fait n'est pas spécialement spéciale, mais qui ici fait place au BurgerKing. Chaîne de restauration rapide que nous ne connaissons pas en France, Ronald régnant en maître. Afin de mener à bien cette étude alimentaire, je me suis donc permis un menu gigante con steakhouse, patatas y fanta à 8,05€ quand même !
On remarquera les 750mL de Fanta qui méritent assez bien leur nom de gigante. Le cornet de frites, par contre, ne m'a pas paru spécialement plus géant. Quand au hamburger, il est meilleur qu'au DoMac, sans hésitation. La croûte est plus croustillante, il n'y a pas surabondance de sauce ... En bref, pour un fast-food, c'était assez bien. Un peu cher, mais si on prend le menu normal c'est à peu près le même prix qu'en France. Peut-être même moins cher, parce que je m'étais fait plaiz sur le dwitch aussi.
Ceci dit, ça ne valait aucunement les pinchos ou pintxos d'hier soir dont il faudra que je vous parle un jour. Un délice !
3 jours sans nouvelles ? Est-il encore vivant ? Oh, on dit bien "pas de nouvelles, bonnes nouvelles !" Ben oui, mais vous comprenez, il y a des activités qui sont très prenantes ...
Bilbao possède un bassin industriel très actif, c'est ce qui a fait sa richesse et c'est ce qui fait aussi qu'il vaut mieux passer l'embouchure du Nervión avant de vouloir se baigner. :-) Du coup, hier après le boulot, direction les plages de Sopelana. Je vous rassure, pour l'instant, j'ai pas encore de boutons.
Ceci étant dit, Sopelana a 2 plages. J'ai choisi celle qui me paraissait encore la plus sauvage. Faut dire qu'ici c'est un peu l'industrie du tourisme et qu'il y a des moments où l'on se demande si ils ne sont pas en train de construire une station de ski, tout pareil, la neige en moins, les vagues en plus.
Tiens, en parlant de vagues, la plage choisie était celle des surfeurs. Un surfeur, c marrant à observer. Un surfeur a toujours et quand je dit toujours, c'est toujours, sa planche sous le bras. Qu'il regarde la mer, ou les belles basques, ou qu'il capte la direction du vent, ou qu'il check et tchatch avec ses potes, elle est toujours là, la planche !
Comme tout bon touriste qui se doit, je suis parti me baigner dans un endroit ou il n'y avait pas trop de surfeurs. Des vagues à gogo, l'eau était bonne, bref, impeccable pour un gamin comme moi. Et là ... Mitch Buchannon est arrivé ! Et blablabla c'est peligroso et para nadar c'est derrière les yellow flags. Okay, ben on est touriste ou on est pas ! Dommage que j'ai pas de photos parce que Mitch portait le même Tshirt orange que celui des 24h de Stan. À la mode le sauveteur !
Pour finir, petite bronzette qui s'est transformée en petit som sur la plage, puis petite ballade sur les falaises pour admirer les parapentes qui en cette fin d'aprem profitaient de la brise du soir. Après une semaine de boulot, c'était quand même bien mérité.
Hier, je suis allé sur la côte voir les Feux de Saint Jean. Ce bon vieux guide du routard m'avait indiqué Mundaka et ne s'était pas trompé.
Ca ressemble un peu à la Bretagne parfois, vous ne trouvez pas ?
Après une demi-heure de route, dont une bonne partie en lacets dans les montagnes verdoyantes de la Biscaye, me voilà à bon port. Et c'était le cas de le dire ...
Le tout, très pittoresque avec petites ruelles et basquitude revendiquée.
Le petit canon pour chasser l'envahisseur au cas où.
Et enfin la petite plage, mais là c'était marée haute.
Au final, j'ai vu des feux sur la côte mais pas celui de Mundaka car il n'était toujours pas allumé vers 22h lorsque je suis rentré pour cause de pluie devenant intensive. Le retour ce fit dans le brouillard, sur une route de montagne et dans une ambiance "salaire de la peur" ... L'humidité en plus.
PS : Pour les amateurs de surf, Mundaka est aussi une des étapes de la coupe du monde. Il fallait le dire, les puristes m'en auraient voulus.
Ce matin, la journée n'avait pas très bien commencé. Le ciel était blanc et la question était : ¿ Playa o no playa ? Finalement, j'ai répondu no playa hoy et la suite me donna raison. J'ai donc bossé un peu. Si si, je sais bien que chez nous on dit, labour zul, labour nul, m'enfin bon ...
Je me suis retrouvé vers 18h à manger un Kebap, comme il disent ici, dégueulasse. C'était ça, le Burger King ou le DoMac et pour être honnête, je pense pas avoir fait le bon choix, c'est vous dire ...
Arrivé là, ça commençait à être vraiment la journée de merde.
Mais voilà qu'un petit crachin, comme nous les affectionnons tant en Bretagne, s'est mis à tomber. Aaaaah ! (extase de l'auteur) Cela méritait bien un petit tour en forêt sur les collines de Bilbao !
Et sur ces pentes escarpées, un circuit de VTT à faire pâlir mon binôme et mon grand frère aussi d'ailleurs.
Enfin la récompense, la vue sur Bilbao, un peu embrumée tout de même.
Et voilà qui a sauvé ma journée. Je suis rentré tout trempé, mais heureux.