En fait j'aurais des choses à dire mais j'ai aussi des choses à faire. Normalement, mon stage est fini mais comme j'aime ça, je continue ! Ouais ! Je vous met quand même quelques photos d'une ballade sur la côte.
Ah, sur celle-la, on sent bien l'inspiration française des électriciens espagnols !
Stupéfiant et affligeant ! Ca l'air en démantèlement, mais je dois dire que c'était vraiment le dernier truc que je m'attendais à trouver là.
Bon, et après m'être insurgé contre les centrales, un peu de satisfaction à polluer la planète ! Aujourd'hui, plein d'essence à 1,176 € le litre de 95, ca fait plaisir ! ;-)
... qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ? Non, mais il suffit de leurs mettre des roulettes pour qu'ils aillent patauger.
Vous l'aurez compris, notre beau bateau en bois est parti lundi pour Barcelone afin d'y être mis à l'eau.
Quelques petites photos de ce moment émouvant mais tout de même un peu stressant.
Coup de chapeau à Julian (prononcer rrouliane), le pilote, que dis-je le dieu, du Fenwick ! C'est notre voisin et si j'ai bien compris il pose des cheminées.
Après ça, j'ai plus de photos car je suis tombé en panne de batterie.
Une fois que le bateau est parti, on est allés boire une bière avec Iván. Étant donné qu'ils partent tous à Barcelone, il m'a filé les clés du chantier. Je me retrouve à faire un peu de ménage et deux, trois bricoles. Bref, tranquille !
On me demande des précisions sur le bateau, alors je vous raconte la petite histoire.
En fait, le bateau qui est sur le site internet était pas encore totalement fini. En revenant du salon de Monaco, si j'ai bien compris, le camion qui transportait la bête s'est pris un péage d'autoroute. Vous savez les gros murs en béton qui séparent les guichets ! Du coup, ils sont repartis à zéro. Au final, le bateau doit partir en fin de semaine, mais faut savoir qu'il est unique et entièrement, ou presque, en bois. C'est vrai que ça ressemble au Rivas mais je sais pas si les italiens en ont fait des aussi gros. Parce que là, il est vraiment mastard ! Pour finir, Je vous met quelques photos de la proue du capricho sur laquelle j'ai bossé et qui selon les observateurs est bonita.
Je vous laisse, j'ai un vol pour Alicante à 6h du mat ... Ben oui, Iván, il est aussi pilote.
En ce moment, c'est pose des inox. Le taff de l'aprem ça a donc été polissage et mise en place du nom du bateau.
Lettre par lettre, s'il vous plait ! Je précise que c'est pas collé mais fixé par tige filetée. Ca implique un trou par lettre, au bon endroit, pour qu'au final le tout soit aligné et centré.
Je crois que l'on peut résumer les derniers jours en 3 mots : ponçage, nettoyage, vernissage. Mais comme quelques petites photos valent mieux qu'un long discours ...
Et comme ça brille, vous avez le droit à un petit autoportrait.
Hier, j'ai donc visité le musée maritime. C'était pas mal, avec même une bonne partie du musée traduite en français. ;-) D'ailleurs, à ce propos, la gentille guichetière s'est excusée en me disant : "Je suis désolée, je n'ai plus de plan en français, parce que vous êtes français, non ?" Faut croire que j'ai un petit accent.
Du coup, je vous met quelques photos "bateau". (Ok, elle était facile.)
Ca y est ! J'ai enfin réussi à poster ma petite vidéo.
Voici donc une des danses folkloriques de samedi dont vous me direz des nouvelles. À noter qu'il n'y a qu'un musicien qui joue en même temps tambour et flûte, mais la question est : Comment font-ils pour trouver 8 bonhommes de la même taille ?
Aujourd'hui, j'ai fait la connaissance de la femme d'Iván et entre-nous, c'est une belle espagnole ! Sympa, mais elle parle un peu comme une mitraillette. J'ai pas tout compris à ce qu'elle disait mais elle, elle a deviné tout de suite que j'étais le français. ;D Bon, bien sur comme d'hab, j'ai pas de photos mais vous me croirez sur parole si je vous dit, qu'en général, les espagnoles sont biens mignonnes.
Niveau boulot, comme les roumains se sont rendu compte en fin de semaine dernière que je savais poncer, ben depuis je ponce.
À part ça, hier soir, j'ai découvert comment augmenter le temps de pose de mon appareil photo. Faut trouver une rambarde pour que ça soit pas trop flou, mais ça aide pour faire des photos de nuit.
Le Guggy, encore lui. Il change de couleurs et de reflets à chaque heures du jour et de la nuit.
Ben oui, faut bien dire que la routine commençait à s'installée dans ma petite vie tranquille de nouveau basque. Mais aujourd'hui à été le jour des changements :
1 - Ma colloc est partie. Bon, ça change pas grand chose étant donné que sa conversation se limitait à hola et luego.
2 - Mes 2 potes Marcelini et Cornel sont rentrés en Roumanie. Snif ! Faudra que je vous raconte un jour le café à la roumaine.
3 - Du coup Mihail, le chef qui était un peu plus distant est devenu plus sympa. Il m'apprend un peu les trucs du métier et ça devient très intéressant. Faut dire que maintenant je suis son seul ouvrier.
4 - Iván est venu faire de la peinture aujourd'hui. Faut dire qu'Iván, on le voit pas tout le temps, et quand on le voit, c'est en général en coup vent. Je me disais, un petit patron de PME qui met pas la main à la pâte, ça me paraît bizarre ... En fait, c'est que Iván, il est d'abord ... pilote d'avions. Il se ballade en transportant du fret si j'ai bien compris. Ben oui et à ses heures perdues, il fait des bateaux !
Aujourd'hui, le temps était maussade. Ca valait bien une petite grâce mat. Du coup, pas fait grand chose, mis a part une petite ballade en ville avec spectacles afro-latino-américains. J'ai poussé jusqu'à San Fransico qui apparement est un quartier un peu moins bien famé que le reste de la ville. J'ai pu y constater que l'expression "T'cherchkekchose?" n'a pas besoin de traduction et que tout est dans l'intonation de la voix. ;-)
Ce soir, final de l'Euro de foot Allemagne-Espagne, ça risque de faire du bruit dans les rues.
Face au élans d'enthousiasme de mes amis américains et néo-zélandais pour les fast-foods, je ne pouvais laisser de coté cette part de la gastronomie espagnole, qui en fait n'est pas spécialement spéciale, mais qui ici fait place au BurgerKing. Chaîne de restauration rapide que nous ne connaissons pas en France, Ronald régnant en maître. Afin de mener à bien cette étude alimentaire, je me suis donc permis un menu gigante con steakhouse, patatas y fanta à 8,05€ quand même !
On remarquera les 750mL de Fanta qui méritent assez bien leur nom de gigante. Le cornet de frites, par contre, ne m'a pas paru spécialement plus géant. Quand au hamburger, il est meilleur qu'au DoMac, sans hésitation. La croûte est plus croustillante, il n'y a pas surabondance de sauce ... En bref, pour un fast-food, c'était assez bien. Un peu cher, mais si on prend le menu normal c'est à peu près le même prix qu'en France. Peut-être même moins cher, parce que je m'étais fait plaiz sur le dwitch aussi.
Ceci dit, ça ne valait aucunement les pinchos ou pintxos d'hier soir dont il faudra que je vous parle un jour. Un délice !
3 jours sans nouvelles ? Est-il encore vivant ? Oh, on dit bien "pas de nouvelles, bonnes nouvelles !" Ben oui, mais vous comprenez, il y a des activités qui sont très prenantes ...
Bilbao possède un bassin industriel très actif, c'est ce qui a fait sa richesse et c'est ce qui fait aussi qu'il vaut mieux passer l'embouchure du Nervión avant de vouloir se baigner. :-) Du coup, hier après le boulot, direction les plages de Sopelana. Je vous rassure, pour l'instant, j'ai pas encore de boutons.
Ceci étant dit, Sopelana a 2 plages. J'ai choisi celle qui me paraissait encore la plus sauvage. Faut dire qu'ici c'est un peu l'industrie du tourisme et qu'il y a des moments où l'on se demande si ils ne sont pas en train de construire une station de ski, tout pareil, la neige en moins, les vagues en plus.
Tiens, en parlant de vagues, la plage choisie était celle des surfeurs. Un surfeur, c marrant à observer. Un surfeur a toujours et quand je dit toujours, c'est toujours, sa planche sous le bras. Qu'il regarde la mer, ou les belles basques, ou qu'il capte la direction du vent, ou qu'il check et tchatch avec ses potes, elle est toujours là, la planche !
Comme tout bon touriste qui se doit, je suis parti me baigner dans un endroit ou il n'y avait pas trop de surfeurs. Des vagues à gogo, l'eau était bonne, bref, impeccable pour un gamin comme moi. Et là ... Mitch Buchannon est arrivé ! Et blablabla c'est peligroso et para nadar c'est derrière les yellow flags. Okay, ben on est touriste ou on est pas ! Dommage que j'ai pas de photos parce que Mitch portait le même Tshirt orange que celui des 24h de Stan. À la mode le sauveteur !
Pour finir, petite bronzette qui s'est transformée en petit som sur la plage, puis petite ballade sur les falaises pour admirer les parapentes qui en cette fin d'aprem profitaient de la brise du soir. Après une semaine de boulot, c'était quand même bien mérité.
Hier, je suis allé sur la côte voir les Feux de Saint Jean. Ce bon vieux guide du routard m'avait indiqué Mundaka et ne s'était pas trompé.
Ca ressemble un peu à la Bretagne parfois, vous ne trouvez pas ?
Après une demi-heure de route, dont une bonne partie en lacets dans les montagnes verdoyantes de la Biscaye, me voilà à bon port. Et c'était le cas de le dire ...
Le tout, très pittoresque avec petites ruelles et basquitude revendiquée.
Le petit canon pour chasser l'envahisseur au cas où.
Et enfin la petite plage, mais là c'était marée haute.
Au final, j'ai vu des feux sur la côte mais pas celui de Mundaka car il n'était toujours pas allumé vers 22h lorsque je suis rentré pour cause de pluie devenant intensive. Le retour ce fit dans le brouillard, sur une route de montagne et dans une ambiance "salaire de la peur" ... L'humidité en plus.
PS : Pour les amateurs de surf, Mundaka est aussi une des étapes de la coupe du monde. Il fallait le dire, les puristes m'en auraient voulus.
Ce matin, la journée n'avait pas très bien commencé. Le ciel était blanc et la question était : ¿ Playa o no playa ? Finalement, j'ai répondu no playa hoy et la suite me donna raison. J'ai donc bossé un peu. Si si, je sais bien que chez nous on dit, labour zul, labour nul, m'enfin bon ...
Je me suis retrouvé vers 18h à manger un Kebap, comme il disent ici, dégueulasse. C'était ça, le Burger King ou le DoMac et pour être honnête, je pense pas avoir fait le bon choix, c'est vous dire ...
Arrivé là, ça commençait à être vraiment la journée de merde.
Mais voilà qu'un petit crachin, comme nous les affectionnons tant en Bretagne, s'est mis à tomber. Aaaaah ! (extase de l'auteur) Cela méritait bien un petit tour en forêt sur les collines de Bilbao !
Et sur ces pentes escarpées, un circuit de VTT à faire pâlir mon binôme et mon grand frère aussi d'ailleurs.
Enfin la récompense, la vue sur Bilbao, un peu embrumée tout de même.
Et voilà qui a sauvé ma journée. Je suis rentré tout trempé, mais heureux.